journal franc-comtois d'information et de débat
Pour lire tous les articles du Journal et créer votre blog à partir de 7€/mois
La branche jeunes de la FNSEA conduit samedi 11 avril des opérations simultanées dans plusieurs régions pour dénoncer le manque de traçabilité des produits alimentaires.
Environ 350 Francs-Comtois ont pris sept cars et le train pour rejoindre le défilé parisien où les drapeaux CGT étaient omniprésents. Selon la CGT, 600 personnes se sont rassemblées à Besançon à l'appel de la CGT, FSU, FO et Solidaires. 500 à Belfort, autant à Montbéliard. Les deux rassemblements vésuliens (FO et CGT) ont réuni 150 personnes.
Pour le premier syndicat de la métallurgie, la reconquête est possible si l'on investit dans les filières énergie, transports, automobile et microtechniques dans l'objectif de créer des emplois dans la région. Mobiliser dans cette perspective redonnerait espoir aux militants confrontés depuis des années à une grave crise sociale.
Une association d'entrepreneurs, réunissant économie conventionnelle et économie sociale et solidaire, vient de voir le jour : Initiatives Développement Jura. Son objectif : mettre en évidence les besoins économiques et sociaux d'un territoire et bâtir des projets locaux soutenus par les pouvoirs publics...
Producteur de fruits à Devecey, il alimente une AMAP, des magasins locaux, fait de la vente directe et... des confitures. Le GRAB a alerté dès 2013 de l'insuffisance des moyens pour aider les conversions en agriculture bio : « il faut aller au contact des conventionnels pour convaincre et rassurer ».
A l'inverse de la situation nationale, la région enregistre un second mois de légère baisse des inscrits en catégorie A, grâce à la Haute-Saône et au Territoire de Belfort. La dégradation se poursuit pour l'ensemble des catégories.
Accès libre
La Confédération paysanne a proposé un texte qui a été amendé mais demande de maintenir ou renforcer tout ce que le TAFTA veut supprimer : règles sanitaires, sociales, environnementales, signes de qualité, étiquetage...
Le ministère n'avait pas prévu le succès de son plan visant à doubler les surfaces. Son coup de rabot de 25% sur l'aide 2014 au maintien de l'agrobiologie n'a pas été bien pris par les concernés, déjà échaudés. Ils sont descendus dans la rue... Les collectivités locales pourraient prendre le relais, mais la pression foncière les contraint.